En avril 2013, Grenoble a installé dans ses 31 km de rues 270 panneaux pour faciliter les déplacements piétons indiquant les temps de parcours à pied. Déclinés de la signalétique développée par l’INPES dans le cadre de la campagne « Bouger 30 minutes par jour, c’est facile ».
Ce dispositif a été pré-testé lorsque les premiers panneaux ont été déployés en septembre 2012. La Direction Santé publique et Environnementale (DSPE) de la ville a évalué la perception du projet par les habitants lors d’une enquête auprès de 314 personnes. La signalétique avait alors reçu un accueil positif des citoyens, identifiant clairement ses avantages aussi bien pour leur bien-être que pour l’intérêt de la ville (91 % des sondés avaient apprécié la nouvelle signalétique et 86 % l’avaient jugée utile).

En cours d’évaluation, ce dispositif a donné lieu à la publication d’un guide méthodologique élaboré par la ville sur la base de son expérience.

Une étude publiée par la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (CEE-ONU) et le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe a révélé que chaque année 10 000 vies pourraient être sauvées si les grandes villes d’Europe se hissaient au niveau de pratique du vélo observé à Copenhague.

Cette étude a porté sur le niveau de pratique du vélo dans 54 grandes villes européennes, et deux capitales nord-américaines, Ottawa et Washington. Ses résultats confirment, sans surprise, les nombreux bienfaits liés au développement du vélo dans les grandes villes

Selon une autre étude menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) entre 2005 et 2008, une personne qui pratique 3 heures de vélo par semaine verrait son risque de mortalité diminuer de 30% par rapport à un non-pratiquant.

Selon une étude réalisée aux États-Unis, au-delà de 150 minutes par semaine, le risque d’exacerbation et donc d’hospitalisation lié à la Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) est diminué. Ce travail confirme les bénéfices de l’activité physique dans la maladie pour réduire les complications, améliorer la gêne respiratoire et redonner de l’autonomie ainsi qu’une meilleure qualité de vie aux malades et à leur entourage.

Selon l’auteur de ce travail, pour les patients les plus actifs, c’est-à-dire ceux dont la pratique physique était supérieure à 150 minutes par semaine, leur risque d’hospitalisation a chuté de 34 % comparativement aux patients inactifs.

Source : Kaiser Permanente, 9 avril 2014