Selon une étude américaine publiée lundi 28 juillet dans le Journal of the American College of Cardiology « courir quelques minutes chaque jour se révèle aussi efficace qu’un long jogging lorsqu’il s’agit de prolonger l’espérance de vie ». En effet, aucune différence importante n’aurait été constatée entre ceux qui courent peu (50 minutes par semaine) ou beaucoup (180 minutes par semaine), vite ou lentement (moins de 10 km/h selon les auteurs).

Cette étude montre également « qu’un coureur vit en moyenne plus longtemps qu’une personne inactive » et que « seulement 5 à 10 minutes chaque jour peuvent réduire de manière importante les risques de maladies cardiovasculaires et de mortalité prématurée ».

« Comme le temps disponible représente l’un des freins les plus importants à la pratique d’une activité physique, l’étude pourrait inciter davantage de personnes à commencer la course à pied », a commenté Duck-chul Lee, un des auteurs principaux de l’étude.

 

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Une équipe allemande de l’université de Ratisbonne a observé au cours d’une étude une « forte relation entre le tour de taille et le risque de BPCO » explique le Dr Behrens.

L’article retient l’un des résultats importants observé dans cette cohorte de 113 279 Américains âgés de 50 à 70 ans dont 3648 ont développé une BPCO pendant les 10 ans de suivi (entre 1996 et 2006), à savoir un risque de développer une BPCO de 72% en cas de tour de taille nettement augmenté (>= 118cm chez l’homme ou 110cm chez la femme) en comparaison aux sujets avec un tour de taille normal (<94cm chez l’homme et <80cm chez la femme).

Mais l’auteur de l’étude rapporte aussi qu’un excès de BPCO a été observé chez les sujets avec un IMC bas <18,5kg/m², avec un risque de BPCO accru de 56% par rapport aux sujets ayant un IMC normal de 18,5 à 25kg/m².

Ainsi, autant l’excès d’adiposité (tour de taille élevé) que le défaut de muscle (indice de masse corporelle bas) sont liés à la survenue d’une BPCO.

Un autre point de l’étude important à souligner est l’effet protecteur d’une pratique régulière d’activité physique, avec une réduction du risque de développer une BPCO de 29 à 32% pour une pratique régulière d’au moins 5 fois par semaine par rapport à l’inactivité physique, avec un effet dose (plus on en fait, mieux c’est).

 

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