Le sport fait partie intégrante de la prise en charge de la BPCO notamment pour améliorer la qualité de vie des patients et stopper l’évolution de la maladie.

Selon un travail néerlandais et suisse, le sport permettrait de diminuer de manière significative le niveau d’anxiété et de dépression souvent observé chez ces malades. En suivant 409 malades pendant 5 ans, l’équipe du Dr Gerben ter Riet de l’Université d’Amsterdam a réussi à démontrer les bienfaits du sport sur l’état psychologique des participants. Parmi ceux dont le niveau d’activité physique était le plus élevé, il a observé une diminution du risque d’anxiété et de dépression de respectivement 11% et 15%.

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Les chercheurs d’instituts américains et australiens ont analysé les résultats de 174 études publiées entre 1980 et 2016 dans les bases de données PUBMED et EMBASE pour tenter de quantifier un éventuel effet dose entre pratique d’une activité physique et risque de maladies. 35 études portent sur le cancer du sein, 19 pour le cancer du côlon, 55 pour le diabète, 43 pour les cardiopathies ischémiques et 26 pour les accidents vasculaires cérébraux. Certaines études portent sur plusieurs de ces pathologies.

Il apparaît que pour être réellement efficace sur ces 5 risques, l’activité physique doit être plusieurs fois supérieure aux niveaux recommandés par l’OMS.

En effet, un niveau d’activité total de 3.000-4.000 MET minutes par semaine (comprenant l’activité physique du quotidien comme monter des escaliers, aller au travail à pied et pratiquer de l’exercice physique) semble être le seuil à partir duquel les bénéfices de l’activité physique deviennent plus flagrants.  Par exemple, un individu respectant les recommandations de l’OMS  (600 MET minutes par semaine) réduit son risque de diabète de 2 % par rapport à une personne n’ayant aucune activité physique. Mais s’il augmente cette activité à 3 600 MET minutes par semaine, la diminution est de 19% supplémentaire.

Le bénéfice pour la santé commence toutefois dès les plus faibles intensités d’activité.

A l’inverse, au-delà d’un certain seuil de pratique, aux environs de 9.000 minutes MET, le gain de réduction des risques devient moins important.

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De plus en plus fréquent et multifactoriel, le diabète gestationnel survient chez les femmes enceintes de plus de 35 ans, ayant des antécédents familiaux et souffrant d’obésité. Trouble de la tolérance glucidique cette pathologie se traduit par des crises d’hyperglycémies.

« Sur le long terme, ces complications peuvent s’aggraver chez la mère comme chez l’enfant (…) Pratiqué à un rythme modéré mais régulier, le sport est donc un pilier essentiel de la prévention » explique le Dr Trine MOHOLDT principal auteur d’une étude norvégienne (Université des sciences et de technologie) cherchant à mettre en évidence les bénéfices de la pratique régulière et adaptée d’un sport.

Les chercheurs ont suivi 91 femmes enceintes et obèses. La moitié d’entre elles a suivi un programme sportif, l’autre moitié est restée sédentaire. Chacune des femmes du groupe 1 pratiquait « 3 séances hebdomadaires de 1 heure : 35 minutes de marche sur tapis roulant et 25 minutes d’exercices musculaires », explique le Dr Trine MOHOLDT.

Au fil de la grossesse, 2 femmes du premier groupe ont développé un diabète gestationnel contre 9 dans le second groupe. Autre donnée, la pression sanguine diminuait chez les seules futures mamans ayant une activité physique régulière.

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Une large méta-analyse publiée dans le LANCET, menée sur plus d’un million de personnes, conclut qu’une heure d’exercice d’intensité modérée par jour compense une journée de bureau face à un écran.

De nombreuses études ont mis en avant les risques, notamment cardiovasculaire, d’une position assise prolongée durant la journée.

Toutes les recherches s’accordent à dire que même quelques minutes d’exercice par jour, quelques interruptions régulières, permettent de réduire ces risques de manière significative.

Cette méta-analyse va plus loin et nous précise un seuil à partir duquel, en moyenne, la pratique de l’exercice peut éliminer les effets d’une sédentarité régulière et prolongée.

Les résultats sont clairs : rester assis plus de 4 heures par jour augmente le risque de décès, et quel que soit la quantité d’exercice pratiquée.

Même ceux qui sont physiquement actifs (entre une demi-heure et une heure par jour) ont un risque de décès prématuré plus élevé lorsqu’ils restent assis 8 heures par jour, vs 4 heures seulement.

Cette augmentation du risque de décès prématuré n’est cependant pas constatée chez les participants qui pratiquent au moins 1 heure d’exercice d’intensité modérée chaque jour. Et ce résultat vaut, peu importe le nombre d’heures passées en position assise.

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« Instaurer une heure de sport par jour permettrait d’économiser des milliards d’euros par an »

Une étude publiée le 27 juillet 2016 dans la revue médicale The Lancet rappelle que la pandémie de sédentarité s’aggrave et que et les problèmes de santé qu’elle provoque, comme les AVC ou le diabète, représente un coût de 61 milliards d’euros par an dans le monde.

Un seul médicament permettrait de réduire cela : l’activité physique.

Retrouvez ici l’article de Leila Marchand dans les Échos du 28/07/2016 et ici la revue spéciale « activité physique » du Lancet (en anglais).

* Organisation Mondiale de la Santé.

 

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D’après une étude observationnelle américaine menée sur 19 812 adultes âgés de 45 et 50 ans, il existe un lien entre la pratique d’une activité sportive à 40 ans et le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) 25 ans plus tard.

L’équipe américaine s’est basée sur la capacité respiratoire et pulmonaire de chacun des participants, répartis en trois catégories : faible niveau de forme physique, niveau moyen ou élevé. Les données avaient été récoltées auprès de la Cooper Center Longitudinal Study, établie entre 1999 et 2009.

Les chercheurs ont constaté que les plus sportifs présentaient un risque d’AVC à l’âge de 65 ans, réduit de 37% par rapport au groupe en faible forme physique. Ces résultats ont même été confirmés après élimination des facteurs confondants que sont le diabète de type 2, la fibrillation atriale et l’hypertension artérielle.

« Cette étude confirme l’intérêt d’une activité physique régulière pour la santé cardiovasculaire, même en présence d’une maladie chronique », souligne Benjamin Willis, principal auteur.

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Guillén FERNANDEZ du DONDERS INSTITUTE du RADBOUD UNIVERSITY MEDICAL CENTER (NIMEGUE) a mené un travail auprès de 72 participants pour déterminer si la pratique d’un exercice physique pouvait améliorer l’apprentissage.

Les résultats montrent que le groupe présentant la meilleure mémoire s’est révélé être celui dans lequel  les participants ont fait du vélo 4 heures après l’apprentissage.

« Nos constats suggèrent qu’un effort physique pratiqué au bon moment après avoir acquis de nouvelles connaissances peut améliorer la mémoire à long terme », remarque Guillén FERNANDEZ.

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Une  étude réalisée sur des souris et présentée dans le FASEB JOURNAL montre que, l’exercice régulier joue un rôle crucial en aidant les muscles à se réparer plus rapidement après une blessure. L’expérience montre qu’après seulement 8 semaines d’exercice, des souris âgées ont développé un processus de réparation plus rapide des muscles et regagné plus de masse musculaire que leurs homologues du même âge qui n’ont pas pratiqué.

Le Dr. Gianni PARISE, chercheur en kinésiologie à l’université MCMASTER (CANADA), explique que l’exercice physique peut améliorer la réparation musculaire chez les personnes âgées suite à des périodes aiguës d’inactivité physique (pour cause de maladies par exemple) et / ou suite à des lésions musculaires provoquées par des chutes.

Un conseil: pratiquer un exercice physique régulièrement pour maintenir la capacité des muscles à se réparer au cours du processus normal de vieillissement.

Retrouvez l’article paru dans le FASEB JOURNAL ici

Retrouvez le Dr Krzentowski, président de MON STADE, tout au long d’une journée dédiée au Sport-Santé organisée par la Chaire Sport-Santé Bien-être de l’Université de Poitiers, aux côtés d’intervenants remarquables comme le Dr Valérie FOURNEYRON, ancienne ministre des Sports et députée à l’origine de l’article dit du « Sport sur ordonnance » dans la Loi de Santé 2016 ou le Dr André-Xavier BIGARD de la Société Française de Médecine de l’Exercice et du Sport.

La Chaire Sport-santé Bien-être de l’Université de Poitiers est unique en France : elle a vu le jour afin d’être un soutien à son projet interdisciplinaire intitulé Pôle Autonomie Sport Santé dont les travaux portent sur l’autonomie à travers l’activité physique. Ce pôle, à l’initiative du Doyen de la Faculté des sciences du sport, Laurent BOSQUET, est soutenu par le contrat de plan Etat-Région 2014-2020, regroupe diverses spécialités : Biologie, droit, économie, médecine, physiologie, psychologie, sport, technologie, sociologie.

A l’occasion de la journée mondiale de la Sclérose En Plaques (SEP) le Pr. Jean Pelletier, chef du service de neurologie du CHU de la La Timone, confirme les bénéfices de l’activité physique et sportive dans la prise en charge de la maladie.

« L’activité physique est recommandée, et même souhaitable, chez les patients atteints de sclérose en plaques. Paradoxalement, cela va à l’inverse de tout ce que l’on nous a appris pendant de très nombreuses années, puisque l’on considérait que les patients avaient beaucoup de mal à récupérer après les efforts physiques et qu’il valait donc mieux pour eux les éviter plutôt que de provoquer des problèmes de récupération. »

Aucune pratique n’est contre-indiquée à condition qu’elle soit adaptée et incluant des phases de récupération.

La pratique doit se faire progressivement afin « d’augmenter peu à peu le niveau physique, et ainsi éviter les problèmes de récupération constatés lorsque l’effort dure trop longtemps », souligne le le Pr Pelletier.

Les activités aquatiques sont recommandées et semblent plus accessibles pour des raisons physiques. « Elles ont aussi un autre avantage : l’eau est souvent fraîche, ce qui provoque la détente. Or, il faut savoir que les malades atteints de SEP sont souvent particulièrement sensibles à la chaleur. La chaleur les fatigue davantage, voire elle accentue certains symptômes qui seront présents à titre de séquelles » rajoute le Dr. Pelletier.

Retrouvez plus d’informations ici avec notamment le programme complet de la journée à la maison de la SEP

Roland KRZENTOWSKI a participé au Club Performance du 23 mars

Le Club Performance met en avant les témoignages d’entreprises et d’experts : il fait se rencontrer les plus grands champions et coachs français dans des conditions exclusives, permet aux participants d’échanger sur les meilleures pratiques « Sport & Entreprise » et anime un réseau de passionnés.

 

Mercredi 23 mars, c’était l’occasion pour Roland KRZENTOWSKI, président de MON STADE, de raconter la belle histoire en cours entre MON STADE et Paris Inn group. En effet, nous sommes fiers d’être partie prenante du « team Falco » puisque les 150 collaborateurs de Paris Inn Group qui accompagneront leur PDG Jean-Bernard Falco au marathon de New-York en novembre 2016, réalisent leurs bilans de condition physique dans notre Lab !

Et c’était aussi l’occasion de belles rencontres notamment avec deux championnes en route vers Rio !

Roland avec Astrid Guyart et Vanessa Boslak

De gauche à droite :

Astrid GUYART,  Escrimeuse, membre de l’équipe de France de fleuret en route pour Rio 2016 ! Vice-championne du Monde et d’Europe par équipe. Ingénieure Aérospatiale diplomée de l’école Polytechnique Féminine. Architecte de véhicules spatiaux chez Airbus. Coach d’amélioration continue.

Roland KRZENTOWSKI – (voir ici)

Vanessa BOSLAK, Perchiste. Finaliste olympique (Athènes 2004, Pékin 2008, Londres 2012 et en route pour Rio 2016 !). Vice-championne du monde en salle 2012. Kinésithérapeute, acupuncteur, préparateur physique. En cours de spécialisation en kinésithérapie du sport.

 

>> Programme de la soirée

ROAD TO NEW-YORK 2016

– Intervention de Jean Bernard FALCO – PDG Paris Inn Group

– Intervention de Jean Baptiste BRETT – DG Checkpoints

– Intervention de Roland KRZENTOWSKI – PDG Mon Stade

– Intervention de Dominique CHAUVELIER – Coach

Se servir des meilleures pratiques du haut niveau : Comment le discours de sportifs et d’entraineurs de haut niveau génère des prises de conscience pour les managers en entreprise, notamment sur la différence entre performance et résultats ?

– Intervention de Geoffrey CARPENTIER – CEO CAREWAN

– Intervention de Grégory DUBOIS – Consultant RH CAREWAN

– Témoignages clients CAREWAN en vidéo : ErDF  & Groupe SAVENCIA

– Intervention d’Astrid GUYART – Escrimeuse Olympique et Ingénieur Aérospatial : « le rôle de facilitateur pour animer des ateliers en s’appuyant sur la métaphore sportive »

Une nouvelle étude publiée dans le JOURNAL OF NEUROBIOLOGY OF AGING montre que plus une personne monte d’escaliers et plus elle a accomplit d’années d’études plus son cerveau demeure jeune.

L’équipe de chercheurs, dirigée par Jason STEFFNER, a examiné à l’aide de l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), le cerveau de 331 sujets adultes en bonne santé et âgés de 19 à 79 ans.

« Les résultats sont sans équivoque : l’âge du cerveau diminue de 0,95 an pour chaque année d’études terminée, et de 0,58 an pour chaque étage grimpé quotidiennement » déclare Jason STEFFNER.

« Cette recherche montre donc que l’éducation et l’activité physique ont une incidence sur l’écart entre une prédiction physiologique de l’âge et l’âge chronologique » souligne Jason Steffener. Elle révèle en outre que les gens peuvent faire des gestes concrets pour ralentir le vieillissement de leur cerveau. »

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Une méta-analyse du COCHRANE MUSCULOSKELETAL GROUP de la COCHRANE LIBRARY confirme les effets bénéfiques d’un programme d’exercices, adapté individuellement, chez les personnes souffrant de fibromyalgie. Cette analyse précise les types d’exercices les plus efficaces pour réduire les symptômes.

34 études portant au total sur 2276 personnes souffrant de fibromyalgie ont été analysées. 47 types d’interventions différents ont été testés notamment : un entraînement de gymnastique d’intensité modérée (step, marche, étirements), un programme de musculation et de résistance, ou encore la pratique d’exercices aquatiques.

Les chercheurs se demandent encore si la combinaison de différents types d’exercices pourrait réduire de manière plus importante les symptômes de la fibromyalgie.

D’autres recherches sur le bénéfice à long terme de l’exercice physique dans la prise en charge de cette maladie restent nécessaires.

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Richard MADOOCK, professeur de psychiatrie et des sciences du comportement, documente dans une étude publiée dans le JOURNAL OF NEUROSCIENCE le concept de « fitness mental », ou comment l’exercice vigoureux a des effets positifs sur des neurotransmetteurs critiques pouvant contribuer à la santé mentale.

A travers cette étude, les chercheurs ont fait pédaler 38 volontaires en bonne santé, jusqu’à atteindre environ 85% de leur fréquence cardiaque maximale. Ils ont procédé à des mesures par imagerie pour évaluer les niveaux de GABA et de glutamate, 2 neurotransmetteurs responsables de la connexion chimique dans le cerveau.

Les résultats montrent que les niveaux de GABA et de glutamate augmente chez les participants ayant pratiqué un exercice physique mais pas chez les témoins. Ces augmentations sont significatives dans le cortex visuel (traitement de l’information visuelle) et dans la partie du cortex qui régule la fonction cardiaque mais aussi l’émotion et la cognition. Ces augmentations sont relativement durable dans le temps.

Cette étude explique en quoi l’activité physique régulière peut-être importante pour prévenir ou traiter la dépression.

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Selon une étude américaine publiée dans le journal NEUROLOGY, pratiquer une activité physique et être en bonne forme physique à 40 ans contribue à muscler le cerveau pour une meilleure santé cérébrale 20 ans après.

Les chercheurs ont évalué différents paramètres de la condition physique de 1094 participants à 40 ans puis à 60.

Il en ressort qu’une bonne santé cardiovasculaire, une pression artérielle et une fréquence cardiaque normales, liées à une pratique régulière d’activité physique à 40 ans, sont associées à un meilleur maintien des volumes du cerveau 20 ans plus tard.

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