Marcher, c’est créer… Et grimper, c’est se souvenir.

Le billet de Rémi SUSSAN dans le Blog LE MONDE (à lire ici) fait un rapide état des lieux de récentes études qui mettent en lumière le lien entre exercice physique et développement cognitif.

Ainsi, si la marche accroît les capacités cognitives, elle permettrait également de nous rendre plus créatif. Un test psychologique étonnant montre que 80 à 100% des personnes interrogées debout ont donné des réponses plus créatives que celles du groupe restées assises sur une chaise. Enfin les exercices proprioceptifs amélioreraient de 50% la mémoire de travail sur un temps très court.

Ces études, de plus en plus nombreuses sur les bienfaits de l’activité physique sur la santé mentale et sur le développement de nos facultés cognitives (concentration, mémoire, créativité), devraient tendre à modifier les modes d’apprentissage et le look des bureaux d’entreprises dans les prochaines années…

Travailler en étant actif c'est possible

Crédits photos :1) 123RF n°22284944/Marcin Balcerzak – 2) http://capital-innovation.com/tous-debout-au-bureau/ – 3) http://internetactu.blog.lemonde.fr

Le Dr AHLSKOG, neurologue à la MAYO CLINIC, montre dans une nouvelle étude que l’exercice aérobie favorise des facteurs trophiques protecteurs sur le cerveau dont la fonction est de maintenir les neurones en vie et de faciliter la croissance de leurs prolongements.

Il parle ici d’exercices vigoureux comme la marche rapide ou l’exercice en salle. Dans ce cas, l’exercice participe au maintient des connexions et prévient l’atrophie du cerveau caractéristique de la maladie de Parkinson.

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En effet, une étude de l’Université du Colorado parut en janvier 2016, démontre que l’activité physique pratiquée au plus jeune âge configure à vie et de manière bénéfique le microbiote intestinal ; notamment au niveau du métabolisme et de la santé santé mentale.

De fait, les micro-organismes de l’intestin sont particulièrement « plastiques » ou malléables au début de la vie. L’étude montre que de jeunes rats mis dans une situation d’exercice quotidienne développent une structure microbienne plus bénéfique, se traduisant par l’expansion d’espèces bactériennes probiotiques intestinales.

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Plus d’activité physique pour plus de neurones !

Les chercheurs de l’Université de Bâle ont démontré les effets de l’activité physique sur la neurogenèse. Ils ont étudié les capacités d’apprentissage de souris sédentaires et de souris sportives. Ces dernières ont développé 2 fois plus de neurones et vont donc avoir une capacité d’apprentissage supérieure aux autres (distinction de nouveaux objets et d’objets familiers).

L’exercice se présente donc à nouveau comme une thérapie prometteuse des troubles cognitifs, dont Alzheimer. Les auteurs ajoutent que c’est une intervention simple et peu coûteuse favorisant aussi l’humeur !

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L’article 35A de la Loi de Santé 2015 – Amendement du 10 avril 2015 – est adopté le 27 novembre 2015. Cet article, supporté par la députée de Seine-Maritime, ancienne ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative, Valérie FOURNEYRON, prévoit notamment :

– « Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une maladie de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient ».

– « Les activités physiques devront être dispensées par des organismes soumis au code du sport et labellisés par l‘Agence Régionale de Santé et par les services de l’État compétents, dans des conditions prévues par décret ».

– « Une formation à la prescription d’une activité physique adaptée est également dispensée dans le cadre des études médicales et paramédicales ».

Pour en savoir plus : lire ici le compte-rendu intégral des échanges à l’Assemblée Nationale.

Les coûts liés à la consommation de médicaments et à l’invalidité

Au cours des 40 dernières années, les pays industrialisés ont connu des changements sociaux et économiques qui ont comme conséquence d’augmenter les risques de maladies chroniques et de l’obésité dans la population. La sédentarisation du travail, du transport et des loisirs ont contribué à la diminution constante du niveau d’activité physique. Les transformations survenues dans le système alimentaire durant cette période ont aussi contribué à créer des environnements peu favorables à une saine alimentation.
Ce rapport complète le projet de l’Institut national de santé publique du Québec visant à estimer l’impact économique de l’embonpoint et de l’obésité chez les adultes au Québec. Deux types de coûts sont analysés : les coûts liés à la consommation de médicaments et les pertes de productivité liés à l’invalidité. Un rapport publié précédemment présentait les coûts liés à l’hospitalisation et aux consultations médicales (Blouin et collab., 2015).

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Les conclusions d’une étude de l’Université de Copenhague, publiées dans l’American Journal of Clinical Nutrition du 21 octobre dernier, démontre que « la performance énergétique » n’a pas d’âge. En effet, avec un bon entraînement et à condition d’être en bonne santé, le corps reste capable d’une dépense énergétique à son maximum et sur une longue durée.

Des personnes âgées de 46 à  71 ans, bien entraînées, ont donc pu pédaler durant 2.700 km, de Copenhague au Cap Nord, en 2 semaines.

Les chercheurs ont constaté que ces participants ont :

  • brûler autant d’énergie que les meilleurs athlètes. Ils parlent donc de « performance énergétique ».
  • dépenser 4 fois leur métabolisme basal, une donnée à comparer à la dépense énergétique des coureurs du Tour de France soit 4,3 fois le métabolisme basal.

« La seule différence est que cela va prendre bien évidemment plus de temps pour couvrir la distance ».

L’âge n’est donc pas une contrainte à la pratique d’un exercice physique intense même sur une durée plutôt longue.

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Les équipes du Dr Nithya Sukumar de l’Université de Warwick et du George Eliott Hospital NHS Trust (Grande-Bretagne) ont mené une étude auprès de 1 263 femmes enceintes dont les résultats ont été présentés à la Conférence annuelle de la Society for Endocrinology à Édimbourg (Écosse).

Chaque femme devait renseigner un questionnaire portant sur le niveau et la fréquence de l’activité physique pratiquée ainsi que sur leur bien être émotionnel. Chacune de ces réponses devait correspondre au premier trimestre de grossesse, mais aussi à la fin du deuxième.

Les femmes ayant déclaré le plus de symptômes dépressifs étaient celles qui étaient restées le plus souvent assises pendant de longs moments et celles qui avaient pris le plus de poids entre le premier et le deuxième trimestre de grossesse.

Les femmes enceintes sédentaires présentaient aussi un risque accru de diabète gestationnel. Les auteurs concluent « Il est essentiel d’encourager les femmes enceintes à se lever régulièrement. Nous pensons que cette recommandation a le potentiel de réduire le risque de diabète gestationnel ».

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A l’occasion de son colloque sur le thème de la prescription médicale de l’activité physique du mercredi 4 novembre 2015 SWISS LIFE publie les résultats d’une enquête étude menée avec IFOP auprès des médecins généralistes.

Cette étude montre que les médecins sont très motivés pour prescrire l’activité physique comme une véritable thérapeutique.

Il en ressort aussi que les médecins estiment qu’un cadre adapté les aiderait à prescrire davantage d’activités physiques : un quart des généralistes (26 %) prescriraient davantage d’activités physiques s’ils recevaient un référentiel ou un guide de prescription du sport. Un médecin sur cinq (21 %) le ferait aussi davantage à la suite d’une formation sur ce type de prescription, ou si l’activité physique était prise en charge par un organisme habilité (18 %).

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Une étude de neuro-imagerie de l’Université de Tsukuba confirme que la santé mentale est directement liée à la condition physique et ce particulièrement avec le vieillissement.

Les chercheurs japonais ont observé l’activité de différentes zones du cerveau chez un groupe d’hommes âgés de 64 à 75 ans. Ces observations mettent en avant le lien direct entre la condition physique et le fonctionnement du cerveau : une bonne forme physique permet une utilisation du cortex de la même façon que dans sa jeunesse.

En effet, il semblerait qu’une bonne santé physique permettrait le maintien de l’intégrité et du volume de la substance blanche contenue dans le cerveau.

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Selon le Dr. Katrine MARI OWE et son équipe de l’Institut de Santé publique de Norvège à Oslo « la pratique régulière d’une activité physique, entre 3 et 5 fois par semaine avant d’être enceinte diminuerait de 14% le risque de douleurs pelviennes à la 30e semaine ».

Leur étude est parue dans le BRITISH JOURNAL OF SPORTS MEDICINE du 4 octobre 2015.

Les disciplines les plus recommandées seraient le jogging, le fitness et les jeux de balle.

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Une édition spéciale du Bulletin hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire du 6 octobre 2015 rappelle que l’activité physique ou sportive (APS) est un facteur essentiel de santé à tous les âges de la vie. Les professionnels ont tous un rôle à jouer dans sa promotion.

Le BEH- InVS développe des pistes d’interventions possibles pour favoriser l’activité physique pour tous.

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Les résultats de l’étude IFOP / FONDATION STALLERGENES réalisée en mai 2015 auprès de parents d’enfants allergiques mettent en avant que « 88 % des enfants souffrant d’allergies respiratoires pratiquent une activité sportive » et « 67 % des parents déclarent que leur enfant éprouve une gêne dans ce cadre ».

Selon le Dr Betrand DELAISI, pneumo-pédiatre, allergologue au CENTRE DE PNEUMOLOGIE DE L’ENFANT à Boulogne-Billancourt « l’activité sportive est bénéfique pour chaque enfant, même allergique, tant pour son développement global que ventilatoire ou son équilibre psychologique ». Il rappelle aussi que « l’enfant allergique doit pratiquer un sport, tout comme il doit pouvoir mener une vie normale sans être marginalisé. »

Seules deux activités sont contre-indiquées, la plongée sous-marine avec bouteilles et l’équitation.

« Le meilleur sport pour un enfant c’est celui qu’il aime et qu’il a envie de pratiquer ! Il existe très peu de restrictions », précise le docteur.

Le surpoids et l’obésité augmentent-ils le risque de lombalgies ?

Une équipe finlandaise a voulu vérifier à travers une étude longitudinale l’association entre le surpoids ou l’obésité à différents âges de la vie et le risque de lombalgies. Des mesures du poids, de la taille et du tour de taille ont été réalisées tous les 10 ans (de 20 à 50 ans), sur plus de 1 300 hommes participant à un programme national de surveillance. Les participants devaient signaler eux-mêmes les lombalgies que les données cliniques confirmaient.

Au cours de l’étude (suivi d’une durée moyenne de 20.5 ans), l’indice de masse corporelle des participants a augmenté de façon linéaire en moyenne de 4.1 à 4.4 points (11-12 kilos).

Les résultats de cette étude confirment ceux de méta-analyses récentes car l’IMC à l’âge de 20 ans est prédictif du risque de lombalgies avec irradiations vers les membres inférieurs. Cependant, l’apparition de l’obésité à n’importe quel moment de la vie augmente aussi ce risque, aggravé quel que soit le type d’obésité, abdominale ou générale.

A la lumière de ces résultats, il apparaît urgent de sensibiliser les jeunes adultes aux risques de la prise de poids tout au long de la vie.

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