Devant la télévision, il faut se lever au moins toutes 30 minutes pour marcher, selon des médecins américains.

En effet, le Dr Jack A. YANOVSKI et ses collègues du NATIONAL INSTITUTE OF CHILD HEALTH AND HUMAN DEVELOPMENT ont mesuré  la glycémie et le taux d’insuline de 28 enfants de 7 à 11 ans en bonne santé. La moitié devait passer des heures en continu devant la télévision, alors que les autres devaient marcher 3 minutes sur un tapis de course toutes les 30 minutes. Les mesures ont été prises au début et à la fin de l’expérience qui a duré 2 jours.

Les résultats montrent que le enfants qui se levaient toutes les 30 minutes avaient de meilleures analyses que les autres.

Selon les auteurs « un comportement sédentaire prolongé, notamment après un repas diminue la capacité de nos muscles à éliminer l’excès de sucre dans le sang. L’organisme est donc contraint de produire plus d’insuline, ce qui à terme peut augmenter le risque de diabète de type 2 ».

Pour en savoir plus cliquez ici

Une étude du VANDERBILT EPIDEMIOLOGY CENTER (NASHVILLE) conclut que la pratique d’activité physique à l’adolescence réduit le risque de décès par cancer et toutes causes confondues chez les femmes à l’âge adulte.

Les chercheurs ont suivi 75 000 femmes participant à la SHANGAI WOMEN’S HEALTH STUDY. Les données d’activité physique avaient été auto-déclarées entre les âges de 13 et 19 ans, le mode de vie à l’âge adulte et les données de mortalité enregistrées tout au long du suivi par entretiens menés tous les 2 ou 3 ans.

Les femmes qui pratiquaient une activité physique à raison d’1,33 heure en moyenne par semaine présentent un risque réduit de 16% de décès par cancer et de 15% de décès toutes causes confondues. Un risque réduit de 20% de décès toutes causes confondues a été observé chez les femmes actives à l’adolescence et qui ont poursuivi à l’âge adulte.

Pour en savoir plus cliquez ici

Une équipe de l’Université de Toronto  a démontré le bénéfice de l’activité physique sur la sévérité de la maladie.

Leur travail, publié dans la revue NEUROLOGY du 12 août 2015, a permis de mettre en avant une diminution des lésions (indiquant une plus faible activité de la maladie) chez les patients pratiquant une activité physique comparés aux malades sédentaires. Une centaine d’enfants ont été suivis, dont 31 souffraient de sclérose en plaques.  Un questionnaire a permis d’évaluer leurs éventuels symptômes dépressifs et leur niveau d’activité physique. Tous les participants ont passé un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) visant à évaluer les lésions provoquées par la maladie.

Pour en savoir plus cliquez ici

Trois nouvelles études démontrent que la pratique d’une activité physique et sportive serait aussi bénéfique pour retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer et aussi améliorer l’efficacité des traitements.

La première étude vient du centre de recherche sur la démence de Copenhague (Danemark). Les participants du groupe ayant suivi un programme d’exercices physiques (3 séances hebdomadaires de 60 minutes pendant 16 semaines) ont présenté moins de symptômes tels que l’anxiété, l’irritabilité et la dépression par rapport au 2ème groupe, qui n’avait pas de programme d’activité physique.

Dans une autres étude, les chercheurs du Wake Forest University Health Sciences de Winston Salemn (États-Unis) ont démontré que le taux de protéine TAU (responsable de la maladie d’Alzheimer) chez les personnes ayant suivi un programme d’activité physique sur 6 mois avait significativement diminué.

Enfin, la troisième étude menée à l’University Of British Columbia (États-Unis) a montré une amélioration des fonctions cognitives, en particuliers la mémoire et l’attention, chez des patients atteints de troubles vasculaires cérébraux suite à un AVC léger ayant suivi un programme d’entrainement physique (3 séances de 60 minutes par semaine) en plus des soins habituels.

Pour en savoir plus cliquez ici

Une équipe canadienne du ALBERTA HEALTH SERVICES a comparé les effets de la pratique de 5 heures d’activité physique par semaine soit 300 minutes, aux 150 minutes hebdomadaires recommandées par l’OMS chez 400 femmes ménopausées et sédentaires.

Elles ont suivi un programme d’activité physique d’un an, basé sur la pratique de la marche, course à pied, vélo et vélo elliptique, d’intensité modérée à intense, sans modification du régime alimentaire. Les résultats parus dans le JAMA NETWORK JOURNALS du 16 juillet 2015 montrent que l’IMC, le tour de taille ainsi que la masse grasse totale ont bien plus diminué dans le groupe pratiquant 300 minutes d’activité physique hebdomadaire.

Lire l’article en cliquant ici

Penser l’exercice physique comme une source de satisfaction immédiate peut-être une façon de promouvoir la pratique d’activité physique, même chez les personnes les plus réfractaires.

En effet, appréhender l’activité physique comme source d’énergie et de bien-être (meilleure humeur, moins de stress, opportunités de passer plus de temps entre amis et en famille, etc.) semble être une bonne motivation pour être actif selon le Dr Michelle SEGAR, Directeur du centre SHARP (Sport, Health, and Activity Research and Policy) de l’Université du Michigan.

Lire l’article ici

Pour la première fois, l’intensité de l’activité physique est présentée comme un des facteurs d’efficacité pour diminuer les risques de mortalité.

Les résultats d’une  importante étude prospective australienne viennent d’être publiés dans le Journal of the American Medical Association Internal Medicine du 6 avril 2015. Entre 2006 et 2014, les auteurs ont inclus 204.542 adultes entre 45 à 75 ans et les ont suivis pendant 6,5 ans en moyenne. Ils ont comparé les décès en fonction de l’activité physique et de son intensité : modérée (gym ou natation douce, jardinage) ou intense (jogging, aérobic, tennis).

Les résultats montrent que le risque de mortalité en cas d’activité intense est réduit de 9 à 13% par rapport à une activité modérée quels que soient le sexe, l’IMC, la présence ou non de maladies cardiovasculaires ou de diabète et la durée de l’activité.

Lire l’article en cliquant ici

La qualité de la promotion du sport santé du groupe MGEN saluée au travers du Trophée d’honneur remis à son président Thierry BEAUDET.

Récompensant une personnalité qui incarne les valeurs du sport pour développer son entreprise le Trophée d’Honneur 2015 aété attribué au Président du Groupe MGEN et remis jeudi 9 avril à l’Assemblée nationale par le député Régis JUANICO et Jean -Luc SADIKfondateur de  TPS Conseil,  en présence de nombreux champions, de responsables de fédérations sportives, de collectivités territoriales et de grandes écoles. Le jury a souhaité saluer MGEN pour la qualité de la promotion du sport santé aussi bien auprès du grand public, des adhérents que des salariés.

MON STADE est fier d’appartenir au Groupe MGEN, et de proposer aux salariés du siège (75015) ses programmes dans la Salle Sport Santé.

Roland KRZENTOWSKI invité au 1er SOMMET DE LA COURSE A PIED

Le SOMMET DE LA COURSE A PIED est le 1er grand rendez-vous BtoB qui rassemble les acteurs principaux de ce marché. Il se tient le 25 Mars à Paris à la Maison des travaux publics (située au 3, rue de Berri 75008).

Le SOMMET a pour objectifs de faire échanger les principaux acteurs sur l’avenir du secteur, compte tenu des attentes des coureurs, des Pouvoirs publics, des équipementiers, des marques, des distributeurs spécialisés et généralistes, des médias, des organisateurs d’événements, etc…

Ce colloque réunit des personnalités du sport, de l’État et des entreprises, et est présidé par Lord Sebastian COE.

Le Dr Roland KRZENTOWSKI, fondateur de MON STADE, y intervient aux côtés notamment de Roselyne BACHELOT, ancienne ministre de la Santé et des Sports, dans une table ronde intitulée :COURSE A PIED, UNE RÉPONSE A LA DEMANDE SOCIALE DE SPORT SANTÉ.

Article paru dans athle.fr, ici.

Les activités physiques et sportives sont à présent reconnues comme un outil de santé publique, grâce  à un amendement au projet de Loi relatif à la santé adopté le 13 mars par l’Assemblée nationale.

« Cet amendement a pour objet de mentionner explicitement la contribution d’une pratique régulière des activités physiques et sportives à la santé publique. Au même titre que la lutte contre les habitudes alimentaires, contre l’exposition à certains facteurs de risque environnementaux ou contre les addictions, la politique de santé doit prendre en compte le développement du sport ou d’activités physiques à tous les âges ».

Une disposition de l’amendement valide l’approche de MON STADE, acteur de la prise en charge par l’activité physique thérapeutique : « sensibiliser les patients aux bénéfices de l’activité physique et définir avec eux le programme leur convenant le mieux, tout en développant de nouveaux moyens pour l’accompagnement et la prise en charge de cette activité physique, et mieux coordonner les dispositifs (centre de rééducation, cabinets de kinésithérapie, salles de sports, locaux associatifs).

Voir ici le texte intégral de l’amendement AS1477 sur le site de l’Assemblée nationale.

Selon la conclusion d’une étude publiée dans « Lancet Oncology » par des chercheurs du Centre International de Recherche sur le Cancer à Lyon, l’obésité et le surpoids seraient responsables d’un demi-million de nouveaux cancers chaque année dans le monde.

L’obésité est à la fois la cause et la conséquence d’un déconditionnement musculaire. Or, les myokines, dont la sécrétion est améliorée par la pratique régulière d’activités physiques et sportives ont un effet antagoniste bénéfique sur les effets néfastes des adipokines du tissu adipeux.

Lire l’étude en cliquant ici

Pratiquer une activité physique et sportive adaptée est une arme de prévention validée contre le cancer. De récentes études recommandent également de pratiquer une activité physique durant la maladie. Une pratique suivie et régulière permet d’optimiser les traitements et de diminuer les effets secondaires, et contribue à un véritable mieux-être physique et psychique.

Pour prévenir la survenue de la maladie

L’activité physique et sportive réduit le risque de développer un cancer :

  • de 40 % à 50 % pour le cancer du côlon [1].
  • de 30 % pour le cancer de l’endomètre [2] et celui de la prostate [3].
  • de 25 % pour le cancer du sein [4].

Une corrélation très nette a ainsi été établie entre risque de cancer, sédentarité et taux de masse grasse élevé. A l’inverse, l’activité physique, en développant le muscle, déclenche une activité endocrine protectrice [5].

Pour améliorer la prise en charge de la maladie

Face au cancer, l’activité physique et sportive, par le maintien de la masse musculaire, réduit la fatigue et les effets secondaires des traitements [6].

Chimiothérapie mieux tolérée

Les praticiens prennent de plus en plus en compte la composition corporelle du patient pour établir le traitement. Ils cherchent ainsi à équilibrer les doses en fonction de la corpulence pour obtenir le meilleur ratio résultat / effets indésirables. En d’autres termes, plus la masse musculaire est importante, plus la chimiothérapie fonctionne à moindres doses et donc avec moins d’effets secondaires.

Symptômes de fatigue réduits

La pratique d’une activité physique réduit d’environ 30 % les symptômes de fatigue.

Condition physique améliorée

Dans le cas du cancer de la prostate sous hormonothérapie, des séances de musculation encadrées durant 1 an améliorent sensiblement la forme physique des patients [7].

Moral renforcé

Faire du sport dope  le moral. Pendant et après l’effort le cerveau libère des endorphines qui provoquent une sensation de bien-être et de relaxation. Certains patients relatent également l’aspect positif de petites victoires sur leur corps en matière de performances sportives pendant une période où la maladie semblait avoir pris le pouvoir.

Risques de mortalité et de récidive réduits

L’activité physique est également associée à un bénéfice en terme de survie avec une réduction de mortalité de 50 % que ce soit pour le cancer du sein localisé [8], pour celui de la prostate [9]  ou encore du côlon [10].

 


[1] Antoun 2010) (Asco 2011) (Duijts SF, et al. Effectiveness of behavioral techniques and physical exercise on psychosocial functioning and health-related quality of life in breast cancer patients and survivors – a meta-analysis. Psychooncology 2011;20:115-26

[2] Winters-Stone KM 2014

[3] (Irwin ML, et al. Physical activity and survival in postmenopausal women with breast cancer: results from the women’s health initiative. Cancer Prev Res (Phila) 2011;4:522-9

[4] Kenfield SA, et al. Smoking and prostate cancer survival and recurrence. JAMA 2011;305:2548-55

[5] Meyerhardt JA, et al. Physical activity and male colorectal cancer survival. Arch Intern Med 2009;169:2102-8) (Des Guetz Bouillet 2013


[6] Samad AK, et al. A meta-analysis of the association of physical activity with reduced risk of colorectal cancer. Colorectal Dis. 2005;7(3):204-13

[7] Moore SC, et al. Physical activity, sedentary behaviours, and the prevention of endometrial cancer. Br J Cancer. 2010;103(7):933-8

[8] Kenfield SA, et al. Smoking and prostate cancer survival and recurrence. JAMA 2011;305:2548-55) (Abbay 2013

[9] Lynch BM, et al. Physical activity and breast cancer prevention. Recent Results Cancer Res. 2011;186:13-42

[10] Pedersen BK. The diseasome of physical inactivity and the role of myokines in muscle-fat cross talk. J Physiol 2009;587:5559-68