Cette journée aura lieu le 16 juin 2018 au Tennis Club de Bercy (TC12) dans le Centre sportif Léo Lagrange, 68 Boulevard Poniatowski, 75012 Paris.

 

P R O G R A M M E

A partir de 14h00 : Accueil des participants

  • 14h15 : Le sport sur ordonnance. Dr Caroline CUVIER, oncologue, Hôpital Saint-Louis
  • 14h20 : Activité physique et cancers. Dr Caroline CUVIER, oncologue, Hôpital Saint-Louis
  • 14h45-15h10: Activité physique et pathologies cardio-vasculaires. Dr Vladimir RUBIMBURA, cardiologue, Hôpital Henri Mondor
  • 15h10-15h20: Activité physique, surpoids, diabète et maladies neurologiques. Dr Caroline CUVIER, oncologue, Hôpital Saint-Louis
  • 15h20-15h30: Film de la Fédération Française de Tennis (FFT) : « Cancer, surpoids et maladie d’Alzheimer ».
  • 15h30-15h45: Présentation des supports (carnet de suivi) et du projet TC12. Paulo LEITE, Enseignant agréé Tennis Santé, TC12 Bercy

15h45-16h00 : Pause

16h00-16h45 : Démonstrations de cours de tennis avec des séniors (> 70 ans) et des femmes suivies pour un cancer du sein. Paulo LEITE et Olivier FORTEL, TC12 Bercy

A partir de 16h45 : Moment de convivialité et d’échanges autour d’un buffet.

 

Voir le programme en PDF.

 

Photo © M. Garzon, Mansour Bahrami au Trophée des Légendes de Roland-Garros 2009

MON STADE soutient la Journée au profit de SIDACTION organisée par le Laboratoire de Biologie et Pharmacologie Appliquée (LPBA, CNRS UMR 8113)

Cette journée se déroulera sur sur le campus de l’ENS Paris-Saclay à Cachan, le mercredi 28 Mars 2018.

A l’initiative du LBPA, une journée Sidaction est organisée chaque année sur le campus de l’ENS Paris-Saclay (Cachan). Cette année, différentes animations sont au programme : conférences scientifiques sur le VIH/SIDA, ateliers, quiz, brochures, expo et jeux dont une tombola pour laquelle MON STADE a offert deux bons cadeaux d’une valeur de 150€ chacun, à valoir sur tous nos services.

MON STADE a également transmis les résultats d’une étude réalisée sur 30 personnes vivant avec le VIH et ayant réalisé un programme d’entraînement complet de 13 semaines. Voir le poster en PDF.

Pour télécharger l’état d’avancement des recherches sur le VIH/SIDA et découvrir le programme de la journée de prévention, rendez-vous sur le site internet de l’ENS Paris-Saclay.

Selon des chercheurs américains, l’activité physique réduit le risque de maladies cardiovasculaires chez les femmes en rémission d’un cancer du sein. Un point important alors que ces pathologies constituent la première cause de mortalité 5 ans après la disparition de la tumeur mammaire.

Les chercheurs ont suivi 100 survivantes d’un cancer du sein. Le groupe « sportives » a participé à des exercices d’aérobie et de résistance cardiaques à intensité modérée à vigoureuse de 65% à 85%, supervisés, trois fois par semaine pendant 16 semaines.

Selon Le Pr Christiana DIELI-CONWRIGHT, auteure de l’étude, dans le groupe « sportives » comparé au groupe contrôle, « la pression sanguine était diminuée de 10% et le bon cholestérol (high-density lipoprotein, HDL) avait augmenté de 50%. Par ailleurs, seuls 15% des participantes dans le groupe sportives ont développé un syndrome métabolique, contre 80% du groupe contrôle. Toujours selon les chercheurs, « les femmes présentant un syndrome métabolique sont 17% plus à risque de souffrir d’un cancer du sein », « trois fois plus à risque de récurrence de la tumeur et deux fois plus à risque de mourir d’un cancer du sein ».

« L’exercice physique est une forme de médicament », assurent les scientifiques. « Ces résultats soutiennent l’intérêt d’associer des thérapies alternatives aux traitements anticancéreux conventionnels. »

A noter : selon l’American Cancer Society, 9 patientes sur 10 atteintes par un cancer du sein sont encore en vie 5 ans après le diagnostic.

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Selon des chercheurs aux États-Unis, pratiquer régulièrement (4 à 5 fois par semaine) une activité physique de type aérobie permettrait aux sédentaires de diminuer voire de supprimer le risque de souffrir d’une insuffisance cardiaque.

En effet, des chercheurs du Texas (UT Southwestern Medical Center Dallas) ont suivi pendant 2 ans, 53 adultes âgés de 45 à 64 ans, sédentaires mais présentant un bon état de santé général au début de l’étude.

Les participants devaient suivre un programme de sport comprenant des exercices de type aérobie (marche, nage, cyclisme…) d’intensité modérée à intense à raison de 4×4 minutes consécutives, 4 jours par semaine. Les participants montaient en moyenne à 95% de leur capacité cardiaque. Le temps de récupération active étaient ensuite de 3 minutes. Dans le même temps, un groupe contrôle a suivi des séances de yoga et d’entraînements dits « minceur », des activités sollicitant moins le muscle cardiaque.

Le programme d’aérobie a augmenté le VO2 max de 18% et favorisé la perte de poids. De plus, contrairement au groupe « yoga », la rigidité des parois cardiovasculaires a diminué.

Cependant, deux limites à ce travail selon les chercheurs eux-mêmes : les participants étaient en capacité physique de suivre ce programme intense. « Ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’adultes sédentaires. » Ainsi « les bienfaits repérés sur la santé cardiovasculaire des volontaires ne sont pas totalement représentatifs de la population âgée ».

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Des chercheurs américains de l’Université de Californie mettent en avant que les personnes pratiquant une activité vigoureuse verraient leur risque de glaucome diminuer de 73% par rapport aux personnes moins actives.

Cette maladie est « dû à une montée de la pression oculaire entrainant une atteinte du nerf optique et du champ visuel », explique la Société française du glaucome.

Il existe aujourd’hui plusieurs traitements de la maladie. Toutefois, s’il y a une perte d’acuité visuelle au moment du diagnostic, celle-ci est irréversible.

Comment peut-on donc s’en protéger ?

En examinant les résultats de la National Health and Nutrition Examination Survey, les chercheurs ont constaté que chaque augmentation de 10 minutes d’activité physique modérée par semaine diminuait le risque de glaucome de 25%.

Les résultats sont encore plus probants pour une activité soutenue.

Les plus « physiquement actifs » présentaient un risque diminué de 73% par rapport aux sédentaires.

« Le flux sanguin et la pression dans l’œil peuvent changer avec l’exercice, ce qui peut jouer sur le risque de glaucome » selon les scientifiques.

Ce travail n’est pour le moment qu’observationnel, mais a le mérite de rappeler tous les bénéfices d’une activité physique régulière sur la santé.

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Les résultats d’une étude publiés dans l’AMERICAN JOURNAL OF PSYCHIATRY montrent qu’une faible quantité d’activité physique est déjà associée à une réduction significative de l’incidence de dépression.

Il s’agit de la cohorte prospective norvégienne de près de 34 000 adultes, suivie en collaboration avec des britanniques, dite HUNT (Health Study of Nord-Trøndelag County).  Aucun ne présentait de symptômes des affections psychiatriques les plus fréquentes, et aucun handicap limitant leurs aptitudes physiques. Cette cohorte a été suivie prospectivement durant 11 ans.

« Après ajustements pour les facteurs confondants, et en supposant que la relation est causale, la part attribuable en population suggère que 12% des dépressions [observées dans la cohorte] auraient été évitées si tous les participants avaient pratiqué au moins une heure d’activité physique par semaine », écrivent les auteurs.

L’effet protecteur est observé dans les deux sexes, et pour un âge initial inférieur ou supérieur à 50 ans. Il existe par ailleurs une relation dose-effet inverse significative entre la quantité d’exercice rapportée initialement, et le risque ultérieur de dépression.

Enfin, au contraire de la dépression, l’anxiété serait indépendante de l’activité physique.

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Le Dr KRZENTOWSKI intervient dans le cadre du Certificat Complémentaire Optionnel Sport Santé à l’UFR de médecine de Paris 7-Diderot

Le Dr Roland KRZENTOWSKI, Président de MON STADE est intervenu mercredi 11 octobre 2017 auprès de près de 200 étudiants de 2è et 3è années de l’UFR de médecine de Paris 7 sur le site de Bichat (Paris 10è).

Cela fait suite à la mise en œuvre par l’Université Paris 7 Diderot du Certificat Complémentaire Optionnel mis en place sur le thème du Sport santé.

Le surpoids et l’obésité sont associés à un risque accru de 13 types de cancer. Ces cancers représentent environ 40 pour cent de tous les cancers diagnostiqués aux États-Unis en 2014, selon le dernier rapport des Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

Dans l’ensemble, le taux de nouveaux cas de cancer a diminué depuis les années 1990, mais l’augmentation des cancers liés à l’obésité et au surpoids ralentit probablement ce progrès.

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Une étude publiée dans « The Lancet » montre que suivre les recommandations de l’OMS en termes d’activité physique (soit 30 minutes cinq fois par semaine) permettrait d’éviter une mort sur 12, et un cas de maladie cardiovasculaire (MCV) sur 20. Davantage d’activité physique encore permettrait une réduction supplémentaire des risques.

Cette étude est la plus vaste jamais conduite et  prend en considération non seulement l’activité physique pendant les loisirs (typique des pays à hauts revenus) mais également l’activité physique comme mode de transport, dans le travail, ou dans les tâches ménagères (des formes d’activité plus répandues dans les pays à faibles revenus).

Si de précédentes études s’étaient largement penchées sur les effets bénéfiques de l’activité physique sur la santé cardio-vasculaire, elles présentaient le défaut de s’intéresser plutôt à des pays à hauts revenus, où l’activité physique est davantage réservée au temps du loisir. Étant donné la variété des pays pris en compte ici, l’AP en tant que transport, activité professionnelle ou tâches ménagères était largement représentée.

Les chercheurs soulignent qu’intégrer ce type d’activité physique dans la journée de travail permet d’atteindre plus facilement d’atteindre les recommandations de l’OMS. Ils rappellent aussi que « l’activité physique représente une approche à faible coût pour prévenir les MCV ».

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Article à lire sur le site de la Fondation pour l’Aide à la Recherche sur la Sclérose en Plaques.

« Dans la sclérose en plaques, plusieurs études ont montré que l’activité physique et le refroidissement du corps avaient un effet bénéfique sur la qualité de vie des personnes atteintes de cette maladie. Toutefois, aucune étude ne s’était intéressée à l’impact de ces 2 approches conjuguées sur les capacités physiques, cognitives et la qualité de vie. Ce fut l’objectif de cette équipe de Besançon.

18 personnes atteintes de SEP (âge moyen compris entre 41 et 27 ans, score de handicap compris entre 4 et 6) ont été réparties en 2 groupes. Chaque groupe a pratiqué le même programme d’activité physique durant 7 semaines. Mais un groupe de patients portait des vestes réfrigérées durant l’activité physique, l’autre des T-shirts en coton. Avant et après chaque séance, les patients réalisaient des tests de capacité physique et cognitive.

Les résultats montrent que le groupe de personnes portant les vestes réfrigérées avait de meilleurs résultats aussi bien aux tests évaluant les capacités physiques que les capacités cognitives mais également que leur fatigue était moindre.

Ainsi, le programme d’entrainement physique combiné à une stratégie de refroidissement pourrait avoir une influence positive significative sur les performances cognitives et physiques, la fatigue perçue et le bien-être émotionnel chez les personnes atteintes de sclérose en plaques et sensibles à la chaleur.

A noter : cette étude réalisée sur un petit groupe de personnes demande à être reproduite avec un effectif plus important. »

Réf. Gonzales B et collaborateurs, France. Eur Neurol., Juillet 2017

L’activité physique atténue le risque de lésions du myocarde infracliniques (sans manifestation décelable à l’examen) liées à l’obésité. Ceci pourrait représenter un mécanisme de l’effet bénéfique de l’activité physique sur la réduction du risque d’insuffisance cardiaque.

L’objectif de l’étude était de comparer les effets de l’activité physique sur les atteintes chroniques du myocarde, évaluées par la troponine T à haute sensibilité (hs-cTnT) élevée, chez des individus obèses ou non.

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Le métabolisme est important pour le cartilage et la fonction articulaire synoviale (tissus qui tapissent l’intérieur des articulations) et le dysfonctionnement métabolique est impliqué dans le développement de l’arthrose.

Un travail publié  dans la revue NATURE REVIEWS RHEUMATOLOGY s’est intéressé au rôle des dysfonctionnements métaboliques dans la pathogenèse de l’arthrose et, particulièrement, sur ses effets dans les cellules de l’articulation.

Agir sur le métabolisme, par de simples mesures de mode de vie comme l’exercice physique et une alimentation équilibrée, pourrait contrer la maladie.

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A l’occasion du congrès Experimental Biology 2017, l’équipe de l’Université New Mexico Highlands (NMHU) a décrypté comment, par un mécanisme de flux sanguin, la marche ou certaines activités similaires optimisent la perfusion cérébrale.

L’impact même du pied augmente et contrôle la quantité de sang envoyé au cerveau. Pendant la marche des ondes de pression sont envoyés à travers les artères ce qui modifie de manière significative voire augmente l’apport de sang au cerveau.

La marche est un exercice hémodynamisant avec de nombreux effets sur la santé du cœur, des muscles et du cerveau !

Une étude de la MAYO CLINIC conclut que l’exercice aérobie de haute intensité par intervalles semble être le meilleur type d’exercice en termes de bénéfices sur les fonctions énergétiques et musculaires en particulier chez les personnes âgées.

Ce type d’exercice peut inverser certains aspects du vieillissement cellulaire et musculaire et améliore la capacité aérobie et la fonction mitochondriale du muscle squelettique.

Dans cette étude, les chercheurs ont comparé l’entraînement aérobie de forte intensité par intervalles, l’entraînement de résistance et une période « sédentaire » de 12 semaines suivie d’une combinaison d’exercice aérobie d’intensité modérée et d’entraînement de résistance.

Il semble que l’ajout d’un entraînement  de résistance soit important pour obtenir une force musculaire significative.

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